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28 septembre 2008

Pesticides, non merci !

15000 €, c'est le montant de l'amende requise à l'encontre de Monsanto pour publicité mensongère sur le Round-Up.
L'association bretonne de protection de l'environnement Eau et Rivières demande l'interdiction de la publicité pour les pesticides utilisés par des particuliers.

Une question d'actualité puisque la cour d'appel de Lyon examinera mercredi un dossier de publicité mensongère impliquant l'industriel Monsanto.

Eau et Rivières demande dans un communiqué "l'interdiction de la publicité pour les pesticides utilisés par le particulier". La prise de position de l'association écologiste bretonne prend un certain relief avec l'examen mercredi prochain par la cour d'appel de Lyon de l'appel déposé par les dirigeants de Monsanto contre leur condamnation en première instance pour publicité mensongère à propos de leur pesticide Roundup.

En janvier 2007, le tribunal correctionnel de Lyon avait estimé que l'emploi des termes "biodégradables" et "protège l'environnement" dans les publicités pour le Roundup pouvait être représenté un délit de publicité mensongère.

Eau et Rivières considère que l'interdiction de toute publicité pour les pesticides utilisés par les particuliers aiderait à atteindre "les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement". Plus concrètement, selon l'association bretonne, cette mesure permettrait de faire reculer "la pollution des eaux par le glyphosate".

- 50% d'ici 2018 "si possible"

Pour rappel, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, le gouvernement Fillon envisage "si possible", de réduire de 50% d'ici 2018, l'usage des pesticides en France. L'Hexagone est le premier pays consommateur et utilisateur de ces substances en Europe.

Source : Enviro2B

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